COMPTE-RENDU DE LA REUNION SUR LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES
1re partie: intervention de Mr OBERHAUSEN
De nombreuses personnes extérieures à la Soule (Oloron, Hasparren, Hozta, Ayherre, Angous…) étaient présentes ainsi que quelques Maires , de nombreux conseillers municipaux et deux vice-présidents de la Communauté de Communes Xiberoa. Monsieur Jean Pierre Mirande était absent une fois de plus.
Le WIMAX était le thème de cette soirée organisée par un nouveau collectif de défense intitulé
« collectif pour le haut débit par la fibre optique ».
I. Qu’est-ce que le WIMAX?
- une technologie récente et pourtant déjà obsolète, censée porter le haut débit par les voies hertziennes aux 2% du territoire que les pouvoirs publics ont décidé de placer dans la catégorie
« zone blanche »;
- un outil qui fait faire des économies aux opérateurs mais pas aux usagers qui devront investir pour acheter et installer une antenne dans leur maison;
- un service de qualité discutable et très limité comparé à celui offert par la fibre optique:
2 mbit/s pour le Wimax contre ….100 mbit/s en fibre optique et un débit partagé tributaire de la situation topographique.
- et enfin, une technologie qui appartient à la famille de la téléphonie mobile et du WIFI et dont l’impact sur la santé n’est pas sans danger.
Selon Mr Oberhausen, dans 15 ans on ne parlera plus du Wimax, cette technologie est déjà dépassée.
Mr Oberhausen a débuté cette réunion d’information et de débat par une présentation scientifique qui a permis à l’ensemble du public d’être au fait des dernières études et de bien comprendre les données du problème.
Nous avons appris par exemple qu’il y avait très peu de rayonnements électromagnétiques dans la nature. Or, avec les rayonnements créés par l’homme dans cette gamme de fréquences, nous pouvons en recevoir 5000 milliards de fois plus qu’à l’état naturel.
II. Les rapports scientifiques
-les travaux de recherches du professeur Gérard Ledoigt qui a confronté des plants de tomate à des ondes électromagnétiques et qui a remarqué que ces plants développaient des protéines de stress; suite à des pressions de la part des industriels, son équipe a été démantelée par le président de l’université.
- le Rapport Bioinitiative, validé et soutenu par l’agence européenne de l’environnement (EAA) et validé aussi par la résolution du 04/09/2008 du Parlement Européen. C’est un rapport de plus de 600 pages, traduit en français sur internet et reprenant les résultats de 1500 travaux scientifiques publiés et classés par thèmes Ce rapport est rédigé pour la première fois en utilisant le mot « PREUVES ».
- le projet Reflex, programme de l’Union européenne rassemblant un consortium de douze laboratoires établis dans sept pays européens démontre qu’une exposition chronique de trés faible intensité aux champs électromagnétiques provoque des ruptures simples et doubles de brins d’ADN sur les cellules humaines. Etc…
III. Les normes en vigueur
Les réglementations actuellement en vigueur en France ne tiennent aucunement compte des dernières découvertes scientifiques. Que valent ces normes qui font tant débat lorsque l’on trouve 0,6 V/m en Autriche, 4 V/m en Suisse, toutes censées s’appuyer sur des bases scientifiques infaillibles? En France, les normes en vigueur sont fixées par le décret Jospin du 3 mai 2002 qui autorisent jusqu’à 41 à 58 V/m!!! En Europe, le décret 2006-1278 du 18/10/2006 fixe un seuil maximal d’exposition à 3V/m. L’OMS quant à elle préconise jusqu’à 6V/m.
Le seuil de 0,6V/m demandé par les associations est déjà appliqué dans certaines régions des états européens: Toscane en Italie, Salzbourg en Autriche, Valencia en Espagne, même si leur réglementation nationale autorise de 3 à 7V/m.
IV. Au sujet des assurances
Les assurances se refusent d’assurer les risques liés aux ondes électromagnétiques au motif qu’ils ne sont pas encore mesurables. Axa par exemple, a décidé de ne pas inclure ce risque dans ses polices d’assurances grands risques pour éviter des dédommagements qui pourraient se révéler considérables.
2ème partie le débat
Les questions des intervenants ont porté sur:
- la non éligibilité des lignes de par leur éloignement du concentrateur (ou NRA), de par l’affaiblissement et l’état de ces lignes ou de l’existence d’un multiplexeur
- l’emplacement des antennes, parfois en plein village ou à proximité des fermes, sans aucune concertation, peu ou pas d’information
- les instruments de mesures pas tous fiables, mais le Priartem en met à la disposition de ses adhérents en prêt
- certaines communes entièrement non desservies par la fibre optique, dont les administrés sont inquiets parce que écartés sans aucune concertation et qui n’ont aucun écho de la part des élus
- les risques sur la procréation et les malformations congénitales
- le WIFI à domicile, utilisation à éviter ou limiter au maximum et en respectant certaines distances
- l’utilisation des fours micro-ondes: aucun risque si en bon état (milieu fermé)
- les solutions alternatives telles que détaillées ci-dessous ( les NRA-ZO de France Télécom, le satellite..)
- l’absence de concertation, d’information et de soutien de la part des élus.
Les solutions alternatives au WIMAX
- la voie satellitaire, très peu nocive, une parabole qui reçoit et émet des informations rendant possible le téléphone et à court terme la réception des chaînes de télévision. Il s’agit d’une solution individuelle à débit non partagé, mais toutefois coûteuse (comme pour le Wimax achat et installation d’une antenne)
- les NRA-ZO de France Télécom qui offrent une porte de sortie pour le raccordement en fibre optique des sous-répartiteurs associés aux communes en zone blanche. Cette solution étant collective, doit être mise en place et financée par une collectivité ( CG du Haut Rhin, le Gard….)
La vraie solution d’avenir et le meilleur investissement
dans le cadre d’un service public de qualité est la fibre optique.
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